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lundi 10 décembre 2012

Au boulot !


Après cette courte période de voyage, nous avons un peu mis sur papier, les différents aspects de la création de notre bar. À partir de maintenant, les posts vont être moins colorés !!
Voici une petite liste succincte et certainement incomplète...

Location du local

Il faut que l'on trouve toutes les obligations juridiques concernant la location d'un local. 
Buenos Aires est le nom d'une province, la ville que nous appelons Buenos Aires, s'appelle ici, dans le langage courant, Capital Federal, pour la dissocier de la province.
Pour louer un local à Capital Federal, il faut posséder une garantie. Cette garantie est représentée par une personne qui habite à Capital Federal et qui possède un bien immobilier dans la ville...
Pas facile ! Il en va de même pour notre futur appartement définitif que nous prendrons une fois le fond de commerce acheté.
Pour l'instant nous connaissons quelqu'un qui peut se porter garant, mais si cette personne se désiste, il faudra en trouver une autre...

L'achat du fond de commerce

Pour acheter un fond de commerce de bar, il faut :
- Un livret sanitaire de chacun des acquéreurs (qui prouvent qu'on est en bonne santé !)
- Bien sûr faire vérifier les normes et le bon état des lieux par un architecte
- Vérifier la légalité et les dettes possibles du fond de commerce. Afin d'éviter d'acheter un bar criblé de dettes. Tout cela est très facile à faire.


Demande de visa et DNI

Il faut que nous soyons légal dans le pays. Nous avons un visa tourisque de 3 mois renouvelable. Il nous suffit de prendre le bateau pour l'Uruguay, juste en face, et revenir pour pouvoir rester 3 mois de plus. Tout cela indéfiniment et dans la plus grande légalité.
Par contre, pour acheter un fond de commerce, il nous faut un DNI (Documento Nacional de Identidad), un carte d'identité argentine (différente de la citoyeneté, c'est juste un titre de résident permanent).
Pour avoir ce fameux DNI, il nous faut un visa temporaire, et pour demander ce visa temporaire, il faut travailler déclaré. Impossible donc ! Ici, déclarer ses ouvriers, déclarer ses impôt, n'est pas dans la tradition ! Tout se passe en liquide et au black.

Dans notre cas, il nous faut créer un société (SRL peut être). Qui permet d'exploiter le fond de commerce et nous employer en tant que salarié et ensuite faire une demande de visa.

Sur les trois que nous sommes, seule une personne doit être titulaire d'un DNI.


Personnes de confiance

Pour toute activité, il va nous falloir, un comptable et un avocat. Nous sommes déjà en contact avec les deux, mais nous en somme qu'au début ! Avant de partir, un restaurateur argentin à Montpellier m'a bien conseillé de nous méfier de tout le monde ici (magouillement parlant).  A ver !



Demain nous prenons contact avec les agences immobilières pour commencer à visiter !!


Je précise bien que les informations citées dans ce post, ne sont pas exhaustives...





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