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mercredi 19 décembre 2012

Ça avance, ça avance...

Benjamin et moi avons pris rendez-vous avec un conseiller de la chambre de commerce et d'industrie Franco-Argentine. Luis à déjà eu ce rendez-vous, mais deux fois n'est pas de trop. Nous n'avons pas appris beaucoup plus... Par contre, on nous à donné des contacts de français, qui ont eu plus ou moins le même cheminement que nous (visa, création de société, achat de fond de commerce...).

Le premier est un français marié avec une argentine. Le plus sûr pour avoir des papiers.
Il ont ouvert une crêperie dans le micro-centre, et nous sommes allé leur rendre visite.
Nous lui avons demandé où trouver des bons produits à Buenos Aires, mais Luis nous avait déjà indiqué cet endroit vraiment pas cher, et avec plus de choix, le mercado central ! Immense et rempli de vendeurs de biens basiques. Sinon, aller jeter un coup d'oeil à Carrefour, pour de la bonne huile d'olives...

Ce crêpier nous à quand même renseigné sur d'autres choses, plus intéressantes.
Il nous a dis (ce n'est pas le premier), de nous méfier de tout le monde : Les fournisseurs qui ne préviennent pas quand ils ne peuvent pas venir, les prix qui doublent une commande sur l'autre, sans explications, les avocats pas forcement très doués...)

Nous apprenons également qu'il nous faut un "gestor", qui est pour lui, la personne la plus importante lors de l'achat du bar.
Apparemment un gestor s'occupe de la paperasse à la place du client, différent du comptable.
Ce serait la personne la plus apte à verifier les normes du lieu que nous voulons acheter.
En Argentine, on peut vendre un restaurant qui n'est pas aux normes. Si l'acheteur ne le sait pas, tant pis pour lui. Quand il ouvrira à son tour et à son nom, dès la première inspection, il devra fermer boutique le temps des travaux.
Une personne à trouver dans les prochains mois...


Les autres contacts que nous avons eu, sont des français qui viennent d'ouvrir une boulangerie patisserie-française. Nous devons les rencontrés un peu plus tard pour discuter un peu.
Sur des questions de visas, il peuvent certainement nous conseiller.



Entre temps, nous avons visité un nouveau fond de commerce dans le quartier de Almagro.
Un bon emplacement, des gens qui passent la nuit, un college juste à coté, des hôpitaux...
L'intérieur nous a plus. Le bar est assez large, pratique, de bonnes étagères pour les bouteilles...

Par contre, l'éléctricité dans la cuisine laisse à désirer, les frigos sous le bar ne fonctionnent plus, pas mal de décoration à refaire... Bref, cela va nous couter de l'argent, et le prix est dans notre fourchette haute. Normalement on peut faire baisser le prix, mais la gérante était plutôt partie pour l'augmenter (inflation oblige, plus de 10% par an). À garder sous le coin de l'oeil.
On avance, on avance...





Demain, nous allons en visiter un autre, et acheter du matos à cocktails !! On s'entraine pour Noël, et on vous sert ça dès l'ouverture !





jeudi 13 décembre 2012

Premières visites de fonds de commerce

Nous avons commencé à visiter deux fonds de commerce dans nos prix. Nous avons fouillé sur internet, sur des sites comme Mercadolibre, une sorte de "Bon Coin". Cela nous a permis de voir des annonces, de commencer à se faire une idée sur les coûts, les emplacements...
Nous avons pu également trouver des agences immobilières et regardé directement sur leur sites.

Nous avons visité un resto-bar dans le quartier Almagro, le quartier où nous allons habiter. Ce n'est pas un quartier touristique mais tout de même, très animé.
Il s'agit d'un restaurant, et non d'un "bar-resto" comme nous le préférons. Cependant, tout est modifiable, et après quelques arrangements, un endroit peu se transformer.
Celui ci possède un sous sol de la taille de la salle principale, qui aurait été parfait pour les activités que l'on veut proposer.
Nous avons aimé l'endroit, mais cela fait peut être un peu trop restaurant pour nous.









Le deuxième est une parrilla, grille en espagnol. Ici en Argentine une parrilla est sans doute la chose la plus importante du pays. En effet pour faire un bon "asado" et ses 5 kilos de viande rouge, il faut une parrilla. Le nom est donc utilisé pour les restaurants qui cuisinent à la parrilla.

Là c'était vraiment une parrilla mais sans l'aspect bar du tout. Le quartier est pas mal, mais l'emplacement n'est pas terrible. Pour un restaurant peut être, mais pour un bar, il faut du passage le soir...
Qui plus est, le propriétaire ne s'est pas pointé au rendez-vous, donc c'était vite réglé.

Le dernier se trouve à Palermo. Quartier le plus étendu de Buenos Aires et où l'on trouve les plus riches de la société argentine (à Palermo Chico). Il y a cependant plusieurs parties moins riches, mais tout de même assez bobo. Voir sans le dernier "bo". C'est le quartier pour venir faire la fête. Il y a donc du passage et de la concurrence. Le passage est plus important. Car tant que nous créons quelque chose de différent, ça peut passer. De plus nous sommes un peu excentré, à deux block du quartier Colegiales.

Cette fois ci, c'est carrément un bar. Parfait pour ce que l'on voudrait y faire. Il est un peu petit, surtout pour le stock. La cuisine n'est pas très grande, mais vu ce que l'on à prévu de servir, ça devrait aller.
Le comptoir est pas mal du tout, fait de briques, avec un bel espace pour ranger ses coudes.












Dans tout les cas, dès qu'un bar nous plait vraiment, il faut le réserver en faisant une offre, cela nous laisse le temps de régler tous les papiers nécessaires. La période d'été va être un peu creuse, et de toute façon, il nous faut attendre le mois de mars pour commencer à signer. Avant nous n'auront pas notre DNI.






lundi 10 décembre 2012

Au boulot !


Après cette courte période de voyage, nous avons un peu mis sur papier, les différents aspects de la création de notre bar. À partir de maintenant, les posts vont être moins colorés !!
Voici une petite liste succincte et certainement incomplète...

Location du local

Il faut que l'on trouve toutes les obligations juridiques concernant la location d'un local. 
Buenos Aires est le nom d'une province, la ville que nous appelons Buenos Aires, s'appelle ici, dans le langage courant, Capital Federal, pour la dissocier de la province.
Pour louer un local à Capital Federal, il faut posséder une garantie. Cette garantie est représentée par une personne qui habite à Capital Federal et qui possède un bien immobilier dans la ville...
Pas facile ! Il en va de même pour notre futur appartement définitif que nous prendrons une fois le fond de commerce acheté.
Pour l'instant nous connaissons quelqu'un qui peut se porter garant, mais si cette personne se désiste, il faudra en trouver une autre...

L'achat du fond de commerce

Pour acheter un fond de commerce de bar, il faut :
- Un livret sanitaire de chacun des acquéreurs (qui prouvent qu'on est en bonne santé !)
- Bien sûr faire vérifier les normes et le bon état des lieux par un architecte
- Vérifier la légalité et les dettes possibles du fond de commerce. Afin d'éviter d'acheter un bar criblé de dettes. Tout cela est très facile à faire.


Demande de visa et DNI

Il faut que nous soyons légal dans le pays. Nous avons un visa tourisque de 3 mois renouvelable. Il nous suffit de prendre le bateau pour l'Uruguay, juste en face, et revenir pour pouvoir rester 3 mois de plus. Tout cela indéfiniment et dans la plus grande légalité.
Par contre, pour acheter un fond de commerce, il nous faut un DNI (Documento Nacional de Identidad), un carte d'identité argentine (différente de la citoyeneté, c'est juste un titre de résident permanent).
Pour avoir ce fameux DNI, il nous faut un visa temporaire, et pour demander ce visa temporaire, il faut travailler déclaré. Impossible donc ! Ici, déclarer ses ouvriers, déclarer ses impôt, n'est pas dans la tradition ! Tout se passe en liquide et au black.

Dans notre cas, il nous faut créer un société (SRL peut être). Qui permet d'exploiter le fond de commerce et nous employer en tant que salarié et ensuite faire une demande de visa.

Sur les trois que nous sommes, seule une personne doit être titulaire d'un DNI.


Personnes de confiance

Pour toute activité, il va nous falloir, un comptable et un avocat. Nous sommes déjà en contact avec les deux, mais nous en somme qu'au début ! Avant de partir, un restaurateur argentin à Montpellier m'a bien conseillé de nous méfier de tout le monde ici (magouillement parlant).  A ver !



Demain nous prenons contact avec les agences immobilières pour commencer à visiter !!


Je précise bien que les informations citées dans ce post, ne sont pas exhaustives...





mardi 4 décembre 2012

Parapente en Patagonie


Siga el viaje


Après en avoir pris plein les yeux à Puerto Madryn, nous prenons le bus pour las Grutas. C'est encore une fois une cité balnéaire, mais plus petite que Madryn.
Nous installons tout de suite la tente dans un camping, et nous partons à la plage. J'ai pris ma voile mais je n'ai pas pu voler la bas. 

Ici la plage est en contrebas d'une petit falaise de terre de 5 à 10 mètres. Les goélands sont à remplacé par des perroquets ! Aussi nombreux et bruyants que ces derniers, chez nous.








Nous devions prendre "el Tren Patagonico". Un train qui traverse la patagonie en large, pour nous rendre à San Carlos de Bariloche. Mais ce train passe une fois par semaine, et il était plein. C'est donc une nouvelle nuit dans le bus qui nous attends.
Dès notre arrivée à Bariloche, nous prenons un autre bus pour El Bolson. Plus petite ville, plus dans les terres et plus hippie !

El Bolson


Situé à 127 kilomètres de Bariloche, El Bolson est une petite ville extrèmement touristique, pour la famille mais aussi pour les amateurs de sport de nature. Spécialement pour le parapente.
Au programme,  camping, balade, lacs, et parapente. 
Quatre jours dans la semaine, il y a un marché artisanal dans le centre. Grosse attraction de la ville.



Un Ibis de Patagonie qui nous côtoie au camping.


El Bolson est donc le paradis du parapentiste avec le Cerro Piltriquitron qui culmine à 2260 mètres et son décollage à 1180 mètres, nous donne des opportunités de vols incroyable. Atterrisage dans la vallée 800 mètres en contrebas, et 3 km plus loin.





Après avoir contacter les locaux, j'ai pu faire un petit vol de reconnaissance, vers midi, en compagnie d'une parapentiste française qui connaissait un peu le site.

C'est plus tard, vers 20 heures que j'ai pu faire un vol de folie en compagnie de Martin, le local qui m'a expliqué les astuces du site. Nous avons attendu deux heures que les conditions se calment, pour pouvoir décoller. 
C'est partit pour un vol du soir d'une petite heure. Départ à 1180 mètres, et vol dynamique jusqu'à 1960 mètres, avec vue sur la vallée et sur les montagnes derrière le Piltriquitron. Tout cela au coucher de soleil bien sûr !







Le lendemain, nous partons au déco avec Martin et Benjamin pour son premier bi-place !
La video du décollage et de l'atterrissage.






Le vol du soir n'à pas commencer comme je le voulais ! Nous avons gouté au plaisir de démêler un parapente à 20 mètres du déco ! (voir vidéo ci après). Lors du deuxième essai, je n'ai pas réussi à rejoindre les autres au sommet, et j'ai du avorter le vol. J'ai par contre réussi à poser au camping, à 10 mètres de la tente ! Avec survols des maisons, et évitement des cages de foot, ambiance !

Le dernier jour, nous sommes partis tout les trois faire un tour au Lago Puelo, un lac entouré par les montagnes à une demi-heure de bus.

Comme je n'ai pas pu voler cet après midi, il était important pour moi de faire un beau vol du soir pour notre dernier jour. C'est réussi !
J'ai donc pu voler une grosse heure au coucher du soleil en compagnie de 5 autres parapentistes, 300 mètres en dessous du sommet du Piltriquitron. Suivi d'un atterrissage, une deuxième fois au camping, ou j'ai pu me faire un petit plaisir pour la descente...





Pour prendre les informations sur le site ou faire un bi-place, il vaut mieux contacter les locaux. L'office du tourisme ne donne pas les bonnes informations. 
Contactez Martin qui possédais une école au nord de la ville. Maintenant son jardin sert de terrain d'atterrissage. Sa maison fais aussi office d'auberge, vous pouvez donc atterrir tranquille à la maison !!  Pour le contacter essayer la radio (frequence 143.890). Il vous expliquera les secrets du site.
Le décollage se trouve à 1180 m, à coté de la "plataforma", mirador de la vallée. (41°58'22" S; 71°28'44" W - Altitude : 1173 m
L'atterrisage se situe en face du déco à 377 mètres d'altitude et deux trois kilomètres plus loin.    
Pour monter au déco, il est préférable de partager, avec les parapentistes du coin, un "remise", taxi un peu moins cher. Au mois de novembre 2012, il vous en coûtera 120 pesos pour la montée. Trois personnes maxi dans la voiture.



lundi 3 décembre 2012

Un viaje en Patagonia


Une fois le problème de l'appartement résolu, nous partons, Benjamin, Chloé et moi, pour deux semaines en Patagonie. Finalement, nous décidons de ne pas participer au Petzl Roc Trip, et de partir à la péninsule Valdes, puis à El Bolson.



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Nous partons de Buenos Aires, vendredi 16 novembre à 20 heures, direction Bahia Blanca plus au sud. A cause de l'inflation, le prix des bus devient beaucoup trop élévé. Nous partons donc en train, moyen de transport peu utilisé en Argentine, mais moins cher.





Nous arrivons à Bahia Blanca en début d'après midi, après avoir attendu trois heures dans une gare, à cause d'un probleme technique...
Nous décidons de partir directement pour Puerto Madryn, et faire un trajet en bus de nuit, pour nous économiser une nuit d'auberge. Comme le bus part à minuit, nous avons passé l'apres midi à Bahia Blanca sous la pluie...

Puerto Madryn et la Peninsule Valdes


Puerto Madryn est une station balnéaire sur l'atlantique. On peut y pratiquer toutes sortes de sports : plongée, kite-surf, planche à voile, baignade et un peu de parapente. L'attraction principale de Puerto Madryn est en fait la péninsule Valdes dont l'entrée se situe à 100 km. 
C'est une peninsule quasiment désertique que l'on peut traverser soit en bus avec un "tour operator" (pour ceux qui veulent se faire avoir), ou comme nous, en voiture ! L'aller, le tour de la péninsule, et le retour compte à peu près 400 kilomètres.




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Nous louons donc une voiture pour trois jours. Notre première nuit dans la region se fait en camping, mais une fois la voiture louée, nous partons sur la peninsule pour y dormir une nuit.





Suivant les saisons, on peut observer sur cette peninsule, des manchots de Magellan, des élephants de mer, des lions de mer, des baleines franches australes, et pour les chanceux, des orques qui viennent s'échouer sur la plage pour manger les élephants de mer !

Lors de notre précédente visite avec Benjamin, nous avons commencé par le sud, nous commençons donc cette fois ci par le nord. Arrivé à Punta Norte, nous observons les élephants de mer sur le sable.







Mais ce que nous sommes venu voir à tout prix sont les orques. Un guide nous explique qu'en cette période les orques se trouvent plus au sud, à Punta Cantor. Après avoir mangé une bonne casserole de polenta instantanée (classique péninsule valdes) en compagnie d'un tatou velu de Patagonie, nous partons en direction des orques.









Il suffit que l'on sorte de la voiture, et que l'on descende près de l'ocean, pour voir un g2oupe de 5 orques nager au loin. Ils n'avait pas été aperçu depuis une bonne demi douzaine de jours (oui, 6...).
Nous les observons quelques minutes, mais ils commencent à remonter vers le nord. Nous nous empressons donc de les suivre, en courant, pour trouver un meilleur coin d'observation.
Ce que l'on attendait tellement arrive. Une orque s'échoue sur la plage, certainement pour s'entrainer, car il n'y avait pas d'élephant de mer à proximité. Benjamin, grâce à un appareil photo flambant neuf, arrive à la prendre en photo.















Il faut savoir que les orques adultes forcent leur petits à s'échouer sur la plage, pour qu'ils apprennent à retourner à l'eau par leurs propres moyens. Une fois expert, ils peuvent venir attaquer les éléphants de mer qui font bronzette sur la plage.

Nous apprendrons le lendemain que les orques on remis ça de plus belle, un peu plus tard dans la journée. Au dire du guide c'était le "show" ! Il aurait pris des photos d'une orque avec un élephant de mer dans la gueule...

En fin de journée nous nous dirigeons plus au sud pour trouver un endroit où dormir. J'en profite pour faire un peu de gonflage avec mon parapente, afin de prendre de belles photos au coucher du soleil.
















Finalement nous dormons à la belle étoile à peu près au même endroit qu'avec Benjamin, quatre ans plus tôt.





Le lendemain nous passons tranquillement la matinée à regarder les élephants de mer et les manchots. Nous arrivons à apercevoir des manchottes s'occuper de leur poussins.



On les aperçois en forçant un petit peu





Une famille de Nandou







En fin de journée, nous nous dirigeons vers la sortie de la péninsule, pour voir les lions de mer à Puerto Pyramides (station touristique de la péninsule).
Les seuls animaux que nous n'avons pas vu de près sont les baleines. Nous pouvons cependant les apercevoir à Puerto Madryn à environ 400 mètres de la plage.


Dès notre retour à Puerto Madryn, nous nous dirigeons vite plus au nord à 13 km de la ville, sur la Playa Parana, où je vais essayer de faire du parapente en bord de mer.
Après plusieurs tentatives infructueuses, dû à un vent fort et une pente pour décoller à 45° composée de sable/terre et de plantes qui piquent, je décolle.
J'arrive finalement à faire un beau vol d'une quinzaine de minute face à l'océan au coucher du soleil. Ça fait toujours plaisir. Fin de journée en beauté avec un magnifique asado (barbec) et ses 1,5 kilo de viande.















La suite du voyage et du parapente dans un prochain post.


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